Comment établir une stratégie de communication responsable, sans greenwasher ?
Face aux défis écologiques et sociétaux actuels, les entreprises sont amenées à transformer en profondeur leur modèle d’affaires, en conciliant les besoins réels de leurs clients et les limites des ressources.
La communication responsable est la dernière étape de la démarche d’éco-conception et/ou de la stratégie RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) des entreprises. Souvent négligée ou minimisée, cette étape est essentielle pour se démarquer sur le marché, tout en évitant les pièges du « Greenwashing ».
Qu’est-ce qu’une communication responsable ?
Tout l’enjeu de la communication responsable est qu’elle soit une communication capable de prendre ses responsabilités dans un contexte de transition écologique.
Dans le domaine de l’entreprise, elle permet de communiquer sur l’impact environnemental, social et sociétal de l’entreprise et de ses produits. Cette approche repose sur des preuves et une triple posture : avancer avec humilité, sincérité et transparence;
Selon d'ADEME, la communication responsable englobe à la fois la communication sur :
- les enjeux et les engagements des organisations en matière de développement durable et de responsabilité sociétale des entreprises (RSE)
- l’authenticité des messages
- la transparence des processus de communication
- le respect des parties prenantes
- ainsi que la mise en œuvre de pratiques d’éco-communication qui visent à réduire les impacts environnementaux et sociaux liés aux actions de communication.
La communication responsable : une communication particulière
Les allégations environnementales et ses limites
La prolifération des pratiques d’écoblanchiment ou greenwashing a rendu nécessaire l’élaboration de normes de communication environnementale. La série de normes ISO 14020 définit des principes généraux et des stratégies pour vous permettre de valoriser vos produits, services et procédés écoconçus sur le marché.
Qu’est-ce qu’une allégation environnementale ?
La Norme ISO 140211 définit les allégations environnementales comme des mentions, symboles ou graphiques indiquant un aspect environnemental d’un produit, d’un composant ou d’un emballage. Les allégations sont donc des messages commerciaux qui visent à distinguer et valoriser un produit.
Elles peuvent être présentes sur le produit ou sur son emballage, ainsi que sur différents supports : affichage, documents d’accompagnement, brochure, publicité, ou page Internet.
Toute allégation environnementale doit être explicite et précise afin de ne pas induire le consommateur en erreur ou semer le doute dans son esprit.
Elle doit viser à l’informer de façon loyale sur les caractéristiques environnementales du produit ou du service et doit être fondée sur des preuves scientifiques ou des méthodes reconnues.
Ces mêmes notions sont applicables pour tous les volets de la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) : social, sociétal et environnemental.
Quelle est la différence entre une allégation environnementale et une mention de greenwashing ?
Le cadre juridique général de la communication environnementale demande que les mentions, renseignées sur les produits (ou leurs emballages) n’induisent pas le consommateur en erreur, par l’utilisation de termes trop vagues. Pour cette raison, les allégations environnementales trop génériques et n’étant pas basées sur des preuves accessibles (ou compréhensibles) sont interdites et considérées comme des mentions de greenwashing.
À titre d’exemple, l’article L. 541-9-1 du code de l’environnement, issu de l’article 13 de la loi AGEC21, « interdit de faire figurer sur un produit ou un emballage les mentions "biodégradable", "respectueux de l’environnement" ou toute autre mention équivalente ».
Régulièrement, d’autres termes sont ajoutés à la liste des mentions interdites.
Pour en savoir plus, consultez le guide pratique des allégations environnementales. >
L’importance de la RSE chez Floramedia France
Pour mieux comprendre et accompagner nos clients dans leurs projets de communication responsable, notre équipe a récemment suivi une formation sur les enjeux généraux et spécifiques à la filière horticole du développement durable et de la RSE, auprès de l’organisme In Extenso.
Le contenu de cette formation reposait sur trois grandes parties :
- Connaître les enjeux généraux du développement durable et de la RSE,
- Apprendre les grandes réglementations européennes et françaises encadrant la transition écologique,
- Identifier les risques et enjeux spécifiques de la transition écologique du secteur horticole.
LE SAVIEZ-VOUS ?
Chez Floramedia, notre ambition est de ne plus proposer de matériaux issus de l’extraction directe de matières premières fossiles d’ici 2030. C’est pourquoi, nous avons renforcé notre politique d’innovation en intégrant les expertises nécessaires au sein de notre groupe pour rechercher, tester et référencer des matériaux de plus en plus vertueux.
Comment travailler son image RSE sans tomber dans le greenwashing ?
Vous souhaitez mettre en avant vos produits éco-conçus ? Valoriser vos engagements RSE en toute sérénité ou encore travailler votre marque employeur ?
Voici quelques conseils pour établir et/ou performer votre communication responsable :
- Appuyez-vous sur votre démarche d’éco-conception et vos actions réelles de votre stratégie RSE.
- Posez un œil critique sur votre communication en vérifiant l’ensemble des informations que vous communiquez.
- Informez-vous sur les règles de la communication environnementale, la base anti greenwashing.
- Remettez-vous régulièrement en cause et faites évoluer votre communication environnementale en conséquent.
- Impliquez toutes vos équipes. Votre communication environnementale sera d’autant plus impactante et pertinente si celle-ci est partagée et relayée par l’ensemble de vos équipes.
Pour aller plus loin
Contactez votre interlocuteur Floramedia et commençons dès demain à travailler sur votre communication responsable.
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